Programme Tunis Capitale de la Danse 2015

Mercredi 29 avril 2015

4ème Art

18h
Thouraya Boughanmi

20h
Malek Zouaidi
35’

Le Mondial

19h
Imed Jemaa
75’

10h-18h
Opération Feu Rouge

ASWAT

Thouraya Boughanmi

Aswat est une approche de la "Création" scénique que j'expérimente depuis cinq ans en "convergence" avec un mode de composition musicale et picturale par strates successives, par boucles et par couches successives. Les choses naissent en se faisant, l'improvisation y trouve un champ d'action et rien n'est définitivement figé. Le spectacle vivant reste en constant mouvement et en perpétuel changement. Rien n'est immuable et tout est interchangeable, y compris les "Actants", le contenu et le contenant. Un petit groupe de survivants retardataires, arrivent à bon port mais les corps en lambeaux et les consciences meurtries. Un corps de ballet ou ce qu'il en reste reprend peu à peu corps et vie et raconte avec les attributs qui lui reste, ce qui n'est pas encore écrit.

BLES

Un duo hanté par des souvenirs de pas , de sauts et d’acrobaties. Alourdies par la disparition d'ʹêtres vivants auparavant intensément présents C’est là où le bât bless-e.
Nous dansons et trébuchons le sol faute de ne plus assez pouvoir voler dans les airs dans la brume d’ombres d’êtres dispersés , nous tenons encore la corde dans le chagrin.

Intérprétation danseuse circarssienne: Houda Riahi , Malek Zouaidi

HOUSSA

MISE EN SCÉNE ET CHORÉGRAPHIE IMED JEMAA

Tout le monde parle en même temps. On ne s’entend plus. Normal Personne n’écoute plus personne. Chacun a quelque chose à dire. Chacun a retrouvé la parole. Chacun prend la parole. Chacun a des projets. Chacun a les meilleurs projets. Tout le monde a des idées. Chacun devient expert : en politique, en solutions politiques. Tout le monde a fait la révolution. Tout le monde a fait sa révolution.
Tout le monde sait. Tout le monde a ses raisons. Chacun est sûr d’avoir raison. Tout le monde se croit génial. Tout le monde est fier. Chacun est sûr d’être le meilleur. Tous les Tunisiens sont les meilleurs. Tous les Tunisiens sont les meilleurs du monde. Au quotidien, tout se dérègle, tout se dégrade, tout se détraque, tout se dissout. Tout est confusion, pagaille, gâchis, incohérence.

DANSEURS: MARWEN ERROUINE , WAEL MARGHNI , MARIEM BOUAJAJA, MOHAMED CHNITI,EMNA MOWALHI, KAIS BOULAARES, AMEL LAOUINI, INES BENZARTI, MOHAMED DJOBI, MOHAMED ZIDÉNE

Célébration de la journée internationale de la danse


Le Comité de Danse International (CDI, en relation avec l'UNESCO) instaure la Journée internationale de la danse en 1982, la date du 29 avril a été choisie pour commémorer l’anniversaire de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne.

Jeudi 30 avril 2015

4ème Art
18h
Nesrine Chaabouni
40’
20h30
Selim Ben Safia
30’
Le Mondial
19h
Marwen Ereouine
 30’
20h
Wael Marghni
35’
Extérieur Le Bardo
11h30
Syhem Belkhodja
 
50’
Théâtre Municipal
16h
Syhem Belkhodja
 
50’

Frissons d’air

L’AIR EST PLEIN DU FRISSON DES CHOSES QUI S’ENFUIENT - CHARLES BAUDELAIRE

Nesrine Chaabouni Anciennement interprète de danseuse dans plusieurs créations chorégraphiques de l'ʹentreprise tunisienne "ʺThéâtre de danse"ʺ d'ʹImed Jemaa entre 1999 et 2004 et diplômé de l'ʹinstitutsupérieur des Beaux-arts de Tunis. Elle part à Paris pour poursuivre ses études et perfectionner sa pratique) artistique. Ayant suivi une formation approfondie du danseur durant trois ans aux Rencontres Internationaux de Danse Contemporaine à Paris. Actuellement, elle s'ʹest installé récemment à Tunis pour des projets chorégraphiques avec Karim Touwayma comme danseuse et notamment comme chorégraphe subventionnée par le dispositif de l’aide à la création du ministère de la culture Tunisien pour son projet de danse contemporaine, art du son et de nouvelles technologies « Frisson d’air ». Elle prépare aussi doctorat en Arts et les sciences de l'ʹart à l'ʹuniversité Paris 1 à propos de l’écoute en danse contemporaine. Précédemment, elle a enseigné la danse contemporaine, l’atelier chorégraphique et la préparation du corps de l’acteur et l'ʹart plastique à l'ʹInstitut supérieur des Arts Dramatiques de Tunis. Actuellement elle continue à enseigner l’expression corporelle à l’Institut supérieur des cadres de l’enfance .

DANSEURS: Nesrine Chaabouni, Karim Touwayma

IMPASSE

Le monde bouge, les cultures s’enrichissent, les mentalités évoluent, les moeurs se libèrent et les êves se réalisent … un monde offrant des milliers d ’opportunités, mais un pays qui somnole… des gens réfrac taires au changement … des gens qui se complaisent dans le confort de l’ennui, du possible, de l’habituel et du socio-culturellement valorisé. Mais certains essayent .

DANSEURS: Nour Mzoughi, Mehdi Toujani, Wael Mansour

Rass Nahej

" Créer une durée, chercher l'autre, vider certaines espaces, remplir des zones de silence, inventer une nouvelle danse, aller vers des mains tendues et des larmes prêtes à jaillir ".

Interprètes: ZOUHAIR GOUJA, MARIEM BOUAJEJA, MARWEN ERROUINE, EMNA MOUELHI, AMEL LAAOUINI

Koffirto

Koffirto est un spectacle qui interroge l’islam et la place de l’artiste face et au sein de la religion. Peut-on être croyant et artiste ? Que croire ou plutôt qui croire ? Et s’il fallait repartir à l’essence même de la religion ? Cherchant des réponses, l’écriture chorégraphique prend son inspiration dans le « soufisme », faisant état du lien profond et ancien de la religion et de l’art. Avec ce spectacle Wael se questionne lui même, questionne sa place et à travers celle-ci la liberté laissée en Tunisie.

30 ans déjà

Chorégraphie: Syhem Belkhodja

La pièce chorégraphique traite du thème de la mémoire d’un corps et d’un pays en effervescence. C’est une pièce sur le temps de pause, sur la ménopause du corps. Ce corps qui ne répond plus comme avant. Ce corps familier et étranger. Montré des corps traversé par son histoire et les histoires des autres qui imprime nos peurs, nos désirs, nos pouvoirs et nos incapacités. Corps archives. C’est un parallèle avec cette Tunisie en mode de turbulence, en mode pause, en mode échec et en mode réussite. Tous ces corps et ses individus qui étaient toujours à coté de nous silencieux et sans visages. Ces corps qu’on ne reconnait plus. C’est des avatars qui posent la question de l’identité.

DANSEURS: Wael Mansour, Fateh Khiari , Louay , Houssem Akroucha, Jihed Blagui, Nour Mzoughi, Lilia Kammoun, May Borni, Farah Zhiri, Ines Nasri

Vendredi 1er mai 2015

4ème Art
17h
Karim Touwayma
55’
19h
Nour Mzoughi
25‘
20h
Oumaima Manai
35’
Le Mondial
18h
Kais Boulares
45’
19h30
Mohamed Cheniti
20’
Extérieur Le Bardo
14h30
Héla Fattoumi & Eric Lamoureux
30‘
Théâtre Municipal ( à l’extérieur)
15h
Wael Mansour
16h
Fateh Khiari

L’AARIFA

Création chorégraphique de Karim Touwayma

Création contemporaine autour du Stambali, L'Aarifa est une recherche chorégraphique qui allie deux danses: la danse contemporaine et la danse Stambali. Une performance qui fait cohabiter deux mondes et qui donne un souffle nouveau, sur une scène contemporaine, à un patrimoine oublié....Le Stambali.

Danseurs contemporains: Nesrine Chaabouni, Malek Zouaidi, Karim Touwyama.
Danseurs stambéli: Chokri Jendoubi (l’aarifa ) , Hayet Belkhir (kachaka)

TRESSE

Chorégraphie et interprétation: Nour Mzoughi

Une jeune demoiselle, au printemps de son âge, vit dans un pays ou l’aspect et l’apparence sont les premiers critères de jugement dans la société. Plus elle grandit plus elle croit aux paroles qui n’ont jamais quitté sa tête.
Paroles de sa mère et de sa grand-mère répétées tous les jours à un moment très précis de la journée. C‘est le matin, avant de partir à l’école, le moment où on lui faisait sa tresse de cheveux.
Dos à sa mère, ne la regardant pas dans les yeux, elle sentait des mains qui tiraient ces mèches et écoutait en paix la voix de sa mère. A chaque noeud de la tresse, elle lui fait part d’un souci, d’un conseil, d’un avertissement et sur tout d’un rêve.

Nitt 100 limites

Chorégraphie et interprétation: Oumaima Manaï

Deuxième étape d’un tryptique dédié à la lutte de la femme arabe pour un statut de citoyenne à part entière. Après le ring de boxe où elle affrontait des forces obscures, Oumaïma entame un travail sur soi lié aux limites du corps, de l’espace et du temps. Une quête acharnée pour se défaire des obstacles et entraves imposés par le système. Une lutte vitale drapée dans des filets métalliques haute couture.

INFRASTRUCTURE

Dans ce projet on a voulu mettre en évidence l'importance de la construction en toutes ses formes. En effet qui dit construction dit une certaine liberté personnelle, dit remise en cause du regard d’autrui, focus sur les convictions personnelles. A une époque maintes valeurs se raréfient .. Comment parvenir à se construire ? Se construire pourra de ce fait soit à créer toute une civilisation durable et robuste sur le plan intellectuel, politique ou moral, soit donner naissance à une société et une civilisation.

DANSEURS:Yassine Malouch, Houssem eddine Achouri, Taher Darraji, Nasr Hammoudia, Kaïs Boulares

«TAJAROD»

chorégraphie et danse de Mohamed Chniti

Ce projet sur le corps de l’artiste repose sur l’idée que chacun est libre de faire ce qu’il veut de son propre corps et que normalement, cette position ne dérange personne, même en représentation. être libre, avec un corps libre, c’est essayer d’aller jusqu’au bout. Comme il est notre force de travail, c’est aller jusqu'à le vendre parfois, à l’exposer, à le bousculer…

Après'midi

Centre Chorégraphique National de Caen/Basse Normandie

Trois fauteuils à bascule, partenaires de jeux, disposés en diagonale dans l’espace, matérialisent les agents déclencheurs des différents états de corps que les interprètes traversent. Le centre de gravité de chaque rocking chair a été surélevé pour fragiliser l’assise et le balancement. Tels des starting blocks, les trois fauteuils ainsi conçus insufflent le tumulte d’une chorégraphie qui voit les danseurs strier l’espace en projections fulgurantes inédites, le contraindre en cercles enivrants ou le parcourir par des danses synchrones. Tels trois points de suspension, ils assurent également aux interprètes quelques répits pour des moments de douceur partagée.
Entre des détails subtils, des marches fragiles, des gestes simples plein de tendresse et des flambées de rage, des sauts délirants et renversants, les spectateurs, tout comme les trois interprètes, sont bousculés entre fulgurance, tension et relâchement.

INTERPRETES:Sarath Amarasingam, Matthieu Coulon & Clémentine Maubon

Samedi 2 mai 2015

4ème Art
21h
Héla Fattoumi & Eric Lamoureux
50’
Le Rio
18h
Nawel Skandrani
20’
Extérieur Le Bardo
18h30
Nejib Ben Khalfallah
Théâtre Municipal
19h
20h
Hafiz Dhaou & Aicha M’Barek
60’

MANTA

Interprétation : Héla Fattoumi

RECAPITULATIO/DES’ART

Nawel Skandrani

Nous vivons dans le chaos. Sur le lit de ce chaos, vont éclore des poches d’humanité qui vont raconter la solitude et l’isolement de l’individu face à un monde qui ne le comprend plus et qu’il ne comprend plus. Il ne reste qu’un désert où deux êtres se retrouvent en état d’urgence et d’apparente impuissance face aux tourmentes, à l’immensité, au vide. Des êtres en manque d’Amour, un territoire en manque d’Art. « Recapitulatio/Dés’Art » part d’un constat, du constat d’un monde malade. Il y sera question de la désertification du sentiment et de la désertification du réel.

Interprétation: Yasmine Khedhiri et Wael Marghni

Jardin d’Amour

Cette nouvelle création tire ses origines du mimodrame de Jean Cocteau ‘’ Le Jeune Homme et la Mort ‘’ qui par sa fin tragique a inspirée l’artiste chorégraphe Nejib Ben Khalfallah a fouiller dans les mots et nous parler avec le gestuel. Explorant à sa façon la danse expérimentale, cette création se veut, selon Nejib une nouvelle tentative pour bouleverser tous les clichés autour de la danse contemporaine. « Jardin d‘amour» sera ainsi un dialogue entre les cultures qui jaillit la paix et l’amour.

DANSEURS:Aymen Laabidi , Badis Hachech , Dissem Bahri , Faouez Ben Messoud , Farah Ben Jaballah , Ghada Bennour , Ichrak Béji , Khadija Yazidi , Mariem Sayeh , Mohamed Khazri , Mohamed Taher Jouini et Mounir Laamari.

Sacré Printemps!

Cie. Chatha: Aïcha M’barek & Hafiz Dhaou

Le printemps a encore du mal à se faire une place parmi nous. Ce sont davantage les tornades, les averses et les pluies diluviennes qui nous emportent et nous ravagent. Le printemps cherche encore son visage, son corps, et ses nouveaux alliés. Quelle image, quel visage pourrait-il avoir ? Quelle place trouvera-t-il dans ce climat bouleversé, ces intempéries sans cesse renouvelées ? Libérons le printemps !

INTERPRETES:Stéphanie Pignon, Johanna Mandonnet, Aïcha M’Barek, Amala Dianor, Rolando Rocha, Mohamed Toukabri, Hafiz Dhaou

Dimanche 3 mai 2015

4ème Art
17h
Selim Ben Safia
17h30
Cie Thor
60’
Le Mondial
16h
Rochdi Belgasmi
35’
Théâtre Municipal ( à l’extérieur)
11h
Fateh Khiari
12h
Wael Mansour
Théâtre Municipal
18h30
Seif Eddine Manai

Tohu-Bohu

Chorégraphie et interprétation:Selim Ben Safia – Lolitas Morales

Que se passe il en dehors de la scène, derrière ce plateau ? Comment croyez-vous que ce qui se déroule sous vos yeux ait pu arriver là ? Comment se passent ces instants de tension, ces instants d’avant scène ? Vous savez, ces instants où une puissance quelconque peut en une seconde vous faire basculer où bon lui semble. Sans jamais n’être sûr de quoi que ce soit, des artistes de tous âges tâtonnent, avancent aveuglément. Certains resteront là, à mi-chemin. Les autres ne reculent pas, ils jettent leur corps plus loin, et avancent. Ils ont le coeur chaud, les mains moites et le regard droit.
Et que faire de l’absence des autres, de ceux qui ont tant à dire mais à qui on ne laisse pas la scène libre ?

ReVolt

Chorégraphie: Thierry Smits

En écho aux mouvements de révolte récents – Occupy, le Printemps Arabe, les Indignés…-, et plus particulièrement à ceux portés par des femmes - telles les Pussy Riot ou Aliaa Magda Elmahdy -, Thierry Smits entreprend avec sa nouvelle création un travail sur le mouvement de libération, l’insubordination et la nécessité de révolte.

Danseuse: Nicola Leahey

WA IDHA AASSAYTOM…

C'est à travers des traces, des débris et des fragments d'image de son passé personnel que Rochdi Belgasmi s'efforce de retrouver sa mémoire perdue. Dans ce nouveau spectacle, le chorégraphe fait appel au corps maternel, personnage dont la subjectivité est bien ancrée dans sa mémoire, en vue de retrouver un peu du temps perdu. Il s'agit, plus précisément, d'un essai de re-formulation des possibilités mnémotechniques du corps danseur, mais aussi d'une cartographie intensive des oublis, des amnésies et de ce qui, dans le paradoxe vivant de la mémoire, fait irrémédiablement défaut. C'est de ce paradoxe que le nouveau spectacle de Rochdi Belgasmi tire sa portée : le déchirement d'une mémoire entre ce qui s'y énonce à la fois comme pure présence et ce qui s'y dissimule comme le simulacre d'une absence.
À ce paradoxe qui trame de bout en bout l'écriture de Rochdi Belgasmi, l'esthète Adnen JDEY donne le nom qui lui convient : c'est d'une « méta-danse » qu'il est question, c'est-à-dire d'une réécriture transitive de deux-corps-en-un. Oui, la « méta-danse » multiplie le corps en deux, mais pour le rendre à son aître originaire, un et unique : la méta-danse de Rochdi Belgasmi est l'anamnèse d'un corps et de son inconscient, un voyage rond, une cartographie du bassin maternel, et de ses objets transitionnels. La méta-danse, disons-le sans ambages, exige une écriture chorégraphique qui défait la grammaire classique de la danse - et ce n'est certainement pas sans audace et profondeur peu communes que Rochdi Belgasmi le démontre à merveille dans ce nouveau spectacle

Nullwert

Chorégraphie:Seifeddine Manai & Marcel Leeman

L'homme est un « zéro » puisqu'il doit faire « abnégation volontaire » de soi, il n’existe que comme la partie d’un tout « une multitude d’un million divisé par un million » et doit être au service du tout. La révolution n’a que faire de la morale : « le seul critère moral est l’utilité sociale », la seule « éthique politique » est « la fin justifie les moyens ». Les valeurs de la vie sont l’utile et la logique aux dépens de l’humain et du juste.

Interprétation: Wael Mansour, Marion Castaillet Dhomps, Youssef Chouibi,Oumaima Manai, Ji-In Gook ,Seifeddine Manai

Partenaires Tunis capitale de la danse 2015
Avec le soutien de Bonlieu Scène nationale Annecy et la Région Rhône-Alpes / Direction Europe, Relations internationales et Coopération

Partenaires d'Al kalimat

Partenaires de Tunis Capitale de la Danse

Partenaires de DOC A TUNIS 2019