Tunis capitale de la danse 2016

Face à la situation difficile qui est la nôtre, confrontés aux forces du mal qui redoublent de violence et de barbarie, nous n’avons d’autre alternative que de continuer à résister et à nous battre. Dès le départ, nous avions fait de la culture une arme. Nous persistons et signons dans cette voie, la danse, arme vivante, belle, rebelle,indestructible.
Tunis Capitale de la Danse, dans sa 15éme édition, se tiendra du 27 avril au 1er mai.
La manifestation attire un large public local, les professionnels mais aussi les médias étrangèrse consacre la Tunisie au rang de capitale internationale de l’art chorégraphique.
Elle joue,par la même, un rôle de tremplin pour la visibilité et la diffusion des artistes tunisiens sur les scènes du monde. Outre la participation des compagnies de danse internationales ; la particularité de cette programmation sera consacrée à la création tunisienne, dans tous ses états. Il s’agit de brosser un tableau aussi représentatif que possible, de la production actuelle ; d’offrir toute la visibilité souhaitable aux oeuvres, de faire découvrir, connaître et reconnaître cette nouvelle génération de danseurs et de chorégraphes qui est en train de reprendre le flambeau de ses aînés.
Pour la deuxième fois, Tunis Capitale de la danse met en place une plateforme de la jeune création tunisienne en danse contemporaine. Conçu comme un tremplin au profit des talents émergents, la plateforme accueillera, durant trois soirées, les performances des jeunes danseurs de Tozeur, Sidi Bouzid, Gafsa, Gabes et Mahdia. Comme de coutume, et à l’instar de la communauté mondiale.
Nous célébrons, le 29 avril, la Journée Internationale de la danse, en partenariat avec la représentation du CID-UNESCO à Tunis,dirigé par Nesrine Chaabouni.

RCC 2006

RCC 2006

  Tunis du 29 avril au 7 mai 2006  

En cinq éditions, les Rencontres Chorégraphiques de Carthage sont au moins parvenues à un objectif, elles existent. Ce n’est pas un  résultat négligeable. D’abord parce que la pérennité de cette aventure n’était pas garantie qui supposait qu’existe un public tunisois pour une forme artistique réputée difficile, ensuite parce qu’il fallait que les artistes de toutes origines que nous souhaitions voir se rencontrer acceptent les conditions parfois précaires que nous leur proposions.Les Rencontres Chorégraphiques de Carthage ont fait de cette fragilité première une force qui a permis d’atteindre cette 5ème édition.Nos amis chorégraphes et danseurs ne viennent pas faire un spectacle de plus. Nos partenaires  n’aident pas une manifestation de plus. Ce Festival qui est d’abord une histoire collective, n’a de sens que comme rencontre. Il a permis la rencontre entre la danse contemporaine et le public tunisien,

Tunis capitale de la danse 2015

29 avril- 3 mai 2015

14ème édition

Libre dans son corps ! Libre de danser ! Danser, c’est résister

Dans sa ligne éditoriale initiale, et sa programmation, préparée dès décembre 2014, cette 14ème édition de Tunis capitale de la danse était dédiée aux nouvelles technologies et à leur rapport-apport à la danse contemporaine.
Notre propos, alors, était de faire le point sur les enjeux artistiques, techniques et économiques de la création numérique et ses apports aux arts vivants en general et à l’art chorégraphique en particulier. La démarche devait nous aider à percevoir et comprendre où nous mènent ces évolutions, à positionner et interroger nos pratiques, à inventer des espaces d’échanges, oser s’approprier une part de ce vaste champ nouveau qui s’ouvre. Chez nous où souffle fort le vent du changement, où on vibre avec toutes les pulsations d’un monde globalisé, où on compte de nombreux et brillants professionnels dans les nouvelles technologies, ce serait peut-être le moment et une bien bonne idée que de les associer à la création contemporaine.
Mais les graves évènements qui ont secoué notre actualité en ont décidé autrement. C’est dire combien la danse, comme tous les autres moyens d’expression artistique, la création en général, ne peuvent se concevoir et s’exercer qu’en résonnance avec les clameurs et bouleversements des temps présents.
D’où la nécessité de reconsidérer les choses au prisme de la nouvelle donne qui s’impose à nous désormais ; la nécessité, donc, de réarticuler notre action, notre réflexion compte tenu des priorités, de l’heure, de leur caractère d’urgence. Les engagements qui ont animé notre démarche et forgé l’identité du festival depuis sa création, dans le sillage troublé des attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New York et d’avril 2002 à Djerba, acquièrent une pertinence encore plus accrue dans le contexte d’aujourd’hui.
Face à la situation difficile qui est la nôtre, confrontés aux forces du mal qui redoublent de violence et de barbarie, nous n’avons d’autre alternative que de continuer à résister et à nous battre. Dès le départ, nous avions fait de la danse une arme. Nous persistons et signons dans cette voie, la danse, arme vivante, belle, rebelle, indestructible. C’est en nous mêmes que nous devons chercher et trouver ce qui nous fera avancer, produire la lumière qui éclairera le chemin. Mais pour cela, nous ne pouvons faire l’économie de quelques questionnements essentiels : où en sommes nous ? Qu’est ce que nous voulons, nous pouvons faire?
D’où la particularité de cette programmation entièrement consacrée à la création tunisienne, dans tous ses états. Il s’agit de brosser un tableau aussi représentatif que possible, de la production actuelle ; d’offrir toute la visibilité souhaitable aux oeuvres, de faire découvrir, connaître et reconnaître cette nouvelle génération de chorégraphes qui est en train de reprendre le flambeau de ses aînés.
Comme de coutume, et à l’instar de la communauté mondiale, nous célébrons, le 29 avril, la Journée Internationale de la danse, en partenariat avec la représentation du CID-UNESCO à Tunis. Ce sera l’opération « Feux rouges » aux carrefours stratégiques de la capitale. Près de 100 danseurs seront mobilisés sur l’événement.
Pour la première fois, Tunis Capitale de la danse met en place une Plateforme de la jeune création tunisienne en danse contemporaine ». Conçue comme un tremplin au profit des talents émergents, la plateforme accueillera, durant trois soirées, les oeuvres des jeunes chorégraphes-danseurs. Un jury composé de professionnels nationaux et internationaux récompensera les travaux par l’attribution de prix pour la Meilleure chorégraphie, Meilleure interprétation féminine, Meilleure interprétation masculine, le Prix du public. Maintenir les liens entre générations, croiser les regards, mettre en évidence les filiations ou les ruptures éventuelles, c’est aussi la mission d’un festival. Grand angle de vision, donc, pour les chorégraphes confirmés dont les oeuvres, à la fois, très personnelles et innovantes, se distinguent sur les scènes d’ici et là-bas. Comme figures de la diaspora tunisienne, Héla Fattoumi, le duo Hafiz Dhaou-Aïcha M’Barek, Seifeddine Mannaï qui trace son chemin, se plaisent, à chaque fois, à confronter leur travail au regard d’un public qu’ils savent exigeant.
Très présents sur la scène nationale, toujours en quête de nouvelles pistes de la création, Imed Jemaa, Nawel Skandrani, Nejib Khalfallah donneront à voir leurs dernières pièces.

RCC 2007

  Tunis du 28 avril au 5 mai 2007  

Bref coup d’œil dans le rétroviseur

Quatre premières éditions ont été consacrées aux fondations de l’édifice et à sa consolidation. Les architectes appellent cela le « gros œuvre ».  Il s’agissait de faire une place à la danse sur la scène artistique nationale, de la doter d’un réseau de partenariat actif, d’inscrire l’évènement dans l’actualité culturelle, d’insuffler une dynamique à la création chorégraphique en sensibilisant les institutions et en impliquant les professionnels. L’autre objectif fondamental des Rencontres était et reste d’ordre pédagogique. Il faut faire connaître, faire comprendre pour faire aimer, une forme d’expression peu connue, jugée difficile, incompréhensible. Cela demande du temps. Menés avec un souci constant d’exigence artistique, nos efforts ont donné lieu à des propositions ouvertes sur tous les styles,  parfois osées, mais toutes centrées sur la danse contemporaine.

RCC 2008

RCC 2008

  Tunis du 1er au 8 mai 2008  

Une chose est sûre, à la rencontre de l’escale tunisoise de la Biennale, il y aura, d’abord, cet intense désir de danse que les Rencontres Chorégraphiques de Carthage ont, depuis des années, soigneusement cultivé chez le grand public. L’autre point qui  mérite une mention spéciale, c’est l’esprit de partenariat exemplaire entre Culturesfrance et Ness El Fen qui préside à la mise en œuvre de la présente édition.

Dans la tradition du pays, Ness El Fen dressera grandes tentes et déroulera tapis rouge ; mille flambeaux s’allumeront pour offrir à la manifestation nomade une oasis à la mesure d’une caravane chargée de tous les talents, de toutes les promesses, de toutes les audaces du continent.
Conscients des enjeux de notre mission, et de la nécessité d’être à la hauteur des attentes des participants, nous avons à coeur de faire de ces 7es Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien une édition à la fois ambitieuse, fédératrice et résolument engagée au service des artistes, de leurs œuvres et de leur devenir.