RCC 2003

RCC 2003

  Tunis du 29 avril au 4 mai 2003  

On n'a peut-être jamais eu autant besoin de danse qu'aujourd’hui L'affirmation pose évidemment son pesant de militantisme naïf qui fait le charme des amoureux de la chose chorégraphique. Ce n'est déjà pas si mal. Mais l'actualité donne un sens particulier à ce propos. Alors que le contact entre les cultures a rarement été aussi complexe, la chance de celui qui danse est de le faire sans accent sans pour autant devoir ressembler à quelqu'un d'autre pour s'exprimer. La langue de son corps est toujours à la fois une langue commune et un trait parfaitement individuel ce qui inclue aussi tout ce qu'une culture peut déposer dans les muscles et les os. La danse est l'une des rares façons de s'affirmer sans rien oublier des autres; ne rien leur imposer et savoir que ce qui leur sera transmis ne subira pas le filtre déformant de la langue. Décidément, l'idéal de la danse possède, au regard des enjeux du monde, un puissant souffle d'utopie en action.

RCC 2002

RCC 2002

  Tunis du 30 avril au 8 mai 2002  

Consacrer, aujourd'hui, un festival à la danse répond, croyons-nous, à un double besoin : d'une part, élever la danse au rang d'art à part entière ; lancer, d'autre part, une nouvelle passerelle entre les cultures des pays du Bassin méditerranéen et d'autres régions du monde.
Longtemps confinée à la sphère étroite d'une pratique populaire de caractère divertissant, la danse a acquis en Tunisie, le statut d'un art majeur, éminemment novateur et ouvert à tous les champs de la création. Le développement des arts accompagnant l'évolution de la société tunisienne permet, aujourd'hui, à la danse de connaître une réelle émergence sur la scène artistique nationale.

Depuis quelques décennies, et à la faveur de l'essor de la danse, le théâtre, le cinéma, la musique ont intégré la chorégraphie comme dimension essentielle de leur expression artistique.