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RCC 2005

DOC A TUNIS 2005

  Tunis du 30 avril au 8 mai 2005  

Voilà les quatrièmes Rencontres Chorégraphiques de Carthage

Nous avons respecté notre engagement : faire venir en Tunisie des références parmi les créateurs de la danse d'aujourd'hui et permettre, grâce à cet événement, à la jeune création tunisienne de s'ouvrir sur le monde. C'était notre objectif initial malgré des difficultés qui pouvaient sembler insurmontables. Il est resté d'actualité.  Avec cette édition, il trouve un début de réalisation : d'une part, des compagnies importantes et des figures historiques de la danse contemporaine sont présentes ; d'autre part, la jeune génération tunisienne tient ses promesses et rejoint de plein droit la programmation.

Dans la situation de trouble où se trouve le monde actuel, il peut paraître dérisoire de s'échiner à faire vivre un festival de danse contemporaine. Alors que la guerre, la violence et l'incompréhension des peuples et des cultures règnent presque partout, ici, quelques danseurs partageant avec quelques centaines de spectateurs l'émotion de la danse… Ce serait presque choquant n'était la beauté de l'exemple.

RCC 2004

RCC 2004

  Tunis du 1er au 8 mai 2004  

Synthèse des deux premières éditions

Forts de la réussite incontestable des Rencontres Chorégraphiques de Carthage qui se sont tenues du 29 avril au 4 mai 2003, c’est avec plaisir que nous tenons à vous annoncer la poursuite de cet événement culturel et vous informer des nouvelles stratégies artistiques que nous entendons suivre pour cette année 2004.
Au cours de la dernière édition. Nous avons encore rencontré des difficultés d’ordre technique et logistique. Nous en avons pleinement conscience. Cette année, nous emploierons tous nos efforts à améliorer ces points, en envoyant, notamment, certains de nos techniciens en stage au sein de festivals internationaux.

RCC 2003

RCC 2003

  Tunis du 29 avril au 4 mai 2003  

On n'a peut-être jamais eu autant besoin de danse qu'aujourd’hui L'affirmation pose évidemment son pesant de militantisme naïf qui fait le charme des amoureux de la chose chorégraphique. Ce n'est déjà pas si mal. Mais l'actualité donne un sens particulier à ce propos. Alors que le contact entre les cultures a rarement été aussi complexe, la chance de celui qui danse est de le faire sans accent sans pour autant devoir ressembler à quelqu'un d'autre pour s'exprimer. La langue de son corps est toujours à la fois une langue commune et un trait parfaitement individuel ce qui inclue aussi tout ce qu'une culture peut déposer dans les muscles et les os. La danse est l'une des rares façons de s'affirmer sans rien oublier des autres; ne rien leur imposer et savoir que ce qui leur sera transmis ne subira pas le filtre déformant de la langue. Décidément, l'idéal de la danse possède, au regard des enjeux du monde, un puissant souffle d'utopie en action.

RCC 2002

RCC 2002

  Tunis du 30 avril au 8 mai 2002  

Consacrer, aujourd'hui, un festival à la danse répond, croyons-nous, à un double besoin : d'une part, élever la danse au rang d'art à part entière ; lancer, d'autre part, une nouvelle passerelle entre les cultures des pays du Bassin méditerranéen et d'autres régions du monde.
Longtemps confinée à la sphère étroite d'une pratique populaire de caractère divertissant, la danse a acquis en Tunisie, le statut d'un art majeur, éminemment novateur et ouvert à tous les champs de la création. Le développement des arts accompagnant l'évolution de la société tunisienne permet, aujourd'hui, à la danse de connaître une réelle émergence sur la scène artistique nationale.

Depuis quelques décennies, et à la faveur de l'essor de la danse, le théâtre, le cinéma, la musique ont intégré la chorégraphie comme dimension essentielle de leur expression artistique.

Programme DOC A TUNIS 2014

Tunis, 2-6 avril 2014


Jeudi 3 avril

Théâtre Municipal
18h30 : Cérémonie d’ouverture

19h: ● El Gort de Hamza Ouni (Tunisie 2013, 77’)



Vendredi 4 avril

Le 4ème art

15h: ● H2O, un enjeu planétaire de Laurence Scarbonchis (France 2008, 52’)

Pesticide, mon amour de Erick Fretel (France 2010, 42’)

17h: ● Nestlé, le business de l’eau de Urs Schnell (Allemagne-Suisse 2012, 90’)

19h: ● La soif du monde de Yann Arthus-Bertrand, Thierry Piantanida, Baptiste Rouget-Lechaire

(France 2012, 90’)

Le mondial

15h30: ● Le sable, enquête sur une disparition de Denis Delestrac (France 2013, 74’)

17h30 :

Adrar, la fin des oasis ? de Stéphane Begoin (France 2009, 52’)

Marine protected areas in the Mediterranean de Jutta Pinzler et Mieke Otto (France 2012, 10’)

19h30 : ● Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof ( Suisse 2013, 91’)

Samedi 5 avril

le 4éme art

15h: ● Plastic planet de Warner Boote(France 2011, 95’)

17h: ● Ennajeh de Brave Women de Chiraz Bouzidi (Tunisie 2013, 23’)

Gabès Labès de Habib El Ayeb (Tunisie 2014, 46’)

Forum : Respirer Tue

19 h: ● La Méditerranée, notre mer à tous de Yann Arthus-Bertrand, Michaël Pitiot (France 2014, 90’)

Le Mondial

15h30 : ● Home de Yann Arthus-Bertrand (France 2009, 90’)

17h30 : ● Une histoire de vent de Joris Ivens et Marceline Loridan-Ivens (France 1989, 80’)

19h30 :● Fukushima, le monde après Fukushima de Kenichi Watanabe (France 2012, 77’)

Dimanche 6 avril

Le 4éme art

15h : ● Planète ocean de Yann Arthus-Bertrand (France 2012, 94’)

● Forum : Notre mer est en danger

18h : ● Polluting paradise de Fatih Akin (Turquie 2013, 93’)


Le Mondial

15h30 : ● No gazaran de Doris Buttigno et Carole Menduni (France 2012, 90’)

18h : ● Water, le pouvoir secret de l’eau de Anastasia Popova (Russie 2011, 90’)

Centre culturel el menzah 6

Séance GOODPLANET pour les enfants

11h : ● Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (France 2011, 103’)

14h: ● Au creux de la vague, (Tunisie, 52’)
16h: ● Gabes, L’oasis et L’usine de Tayeb Louhici (Tunisie, 1983, 28’)

DOC A TUNIS 2009

DOC A TUNIS 2009

  Tunis du 1er au 5 avril 2009  

Doc à Tunis, rendez-vous incontournable du documentaire en Méditerranée, en est à sa 4ème édition : 73 films pour 17 nationalités représentées, provenant de divers continents ! Une fois encore, le festival s'’apprête à accueillir près de 30 000 spectateurs  à l’'occasion d'’un marathon de cinq jours. Lieu où se rencontrent les courants actuels du documentaire, Doc à Tunis propose des films sociaux, des essais, des récits de voyage, des films expérimentaux, autobiographiques, historiques illustrant l’'actualité de la production en la matière. Soutenant la forte implication des documentaristes dans les luttes sociales, la valorisation des cultures opprimées, la survivance des mémoires collectives, Doc à Tunis met l’'accent sur la dimension artistique de cette forme d’'engagement. En cette période de crise, la ligne éditoriale de Doc à Tunis se veut le reflet du monde, faisant appel à l’'esprit critique et citoyen pour susciter le débat.

DOC A TUNIS 2006

DOC A TUNIS 2006

  Tunis du 5 au 9 avril 2006 

VOIX DU REGARD, PREMIERE

A l'initiative de Ness El Fen, se lancent à Tunis ces nouvelles rencontres du documentaire, sous la belle appellation : Voix du regard. Car en matière de cinéma documentaire, il s'agit effectivement d'y regarder à deux fois, pour réfléchir le monde tel qu'il est mais sans clichés, et comme on voudrait qu'il devienne, mais sans illusions !
On demande souvent : quelle différence entre documentaire et reportage ? C'est que le documentaire ne se contente pas de constater un état des lieux, à la façon d'un huissier ou d'un géomètre, sous-entendant : "c'est comme ça, c'est Le réel mesdames et messieurs et on n'y peut rien". Non, le réel, le documentaire le montre d'un point de vue qui n'est pas de soumission mais d'analyse et de changement possible. Viser le possible à travers le réel, c'est prendre conscience de ce qui n'est pas ou plus ou pas encore, et qui ouvre sur la dimension, tant artistique que politique, de notre liberté de créer un jour nouveau. C'est pourquoi ces films ne se contentent pas de faire défiler le monde sous nos yeux, à la façon des actualités TV, ils nous regardent, ils nous interpellent.

DOC A TUNIS 2007

DOC A TUNIS 2007

  Tunis du 3 au 9 avril 2007  

Comment se défendre des modèles dominants  qui ont tendance à tout uniformiser ? Comment promouvoir la singularité et la spécificité face à la standardisation ? Ces questions, DOC A TUNIS se les pose, plus que jamais, pour définir sa propre manière de promouvoir le documentaire de création en fonction des enjeux du moment, dans les contextes particuliers des pays du sud de la Méditerranée, handicapés par l’absence d’un cadre de production et de diffusion.Dans ces pays, où le documentaire, maintenu dans un état de dépendance et de précarité, doit sa survie à l’initiative de quelques militants ou à des Don Quichotte, il est, aujourd’hui, très difficile de produire des œuvres de création en dehors des procédures de production internationales qui peuvent garantir la diffusion des produits et leur rentabilité. Faut-il donc, au nom de  la préservation de l’identité, s’entêter à faire des films locaux, en autarcie ou s’ouvrir sur le marché international en se soumettant à ses exigences, c'est-à-dire au formatage ?