Tunis Capitale de la Danse 2017: Le Programme
Angelin Preljocaj Junior Ballet
Playlist #2
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
La nouvelle promotion a été accueillie en
septembre 2016. Six jeunes danseurs-apprentis
ont intégré le Ballet Preljocaj Junior après une
pré-sélection puis une audition, dans le cadre
de programmes européens et internationaux
des écoles supérieures. Ils découvriront les
métiers relatifs à la vie d’une compagnie
professionnelle et d’un lieu de programmation
(production, technique, communication...),
partiront en tournée avec le Ballet Preljocaj,
reprendront des pièces du répertoire d’Angelin
Preljocaj, intègreront le Groupe Urbain
d’Intervention Dansée et présenteront des
performances lors de projets événementiels
Extraits des pièces : Peurs Bleues (1985) / La Fresque (2016) / L’Anoure (1995) / La Stravaganza (1997)
Suivront mille ans de calme (2010) / Paysage après la bataille (1997)
Cie .La Baraka
DAKHLA ,60’
Chorégraphie : Abou Lagraa
Interprètes : Pascal Beugre-Tellier, Ludovic Collura, Nassim Feddal, Amel Sinapayen
Le titre arabe «Dakhla» signifie l’entrée en français. Quatre danseurs, deux danseurs hip-hop dont un du Ballet Contemporain d’Alger et deux danseurs contemporains, nous embarquent dans un voyage musclé en destination de trois villes et ports maritimes : Hambourg, Alger et New-York.
Ce qui m’interpelle et m’intéresse dans ce voyage chorégraphique, c’est le passage dans différents mondes, différentes cultures, de l’Europe à l’Afrique en passant par le continent américain.
Ces trois ports d’attaches nous invitent à découvrir trois villes emblématiques : Alger la blanche, New York l’insolente, la ville qui ne dort jamais et Hambourg l’une des plus grandes scènes de musique techno d’Europe. Ces trois villes que j’aime et que je connais symbolisent pour moi des portes, celles des hommes aux cultures multiples, celles de l’Europe et de l’Orient. Des portes sur lesquelles déferlent des vagues au parfum d’Orient, d’exil et de liberté. Dakhla est un quatuor où je retrouve la fusion de la danse contemporaine et hiphop si emblématique de mon écriture chorégraphique. Les quatre artistes portent en eux ce métissage car leurs origines sont diverses : Algérie, Français de la Réunion, Sénégal, Liban, Italie. C’est à partir de cette richesse que je compte sublimer et faire ressortir leurs personnalités, tout en jouant d’une composition chorégraphique extrêmement exigeante qui met en valeur l’espace, le métissage, la spiritualité, la froideur aussi parfois de ces différentes villes.
Imen Smaoui
L’ivresse des profondeurs
Chorégraphie :Imen Smaoui
Interprétation (Jeune Théâtre National) : Rahma Felah, Aymen Selliti, Rami Zaatour, Talel Ayoub, Nidhal
Shili, Besma Baazaoui, Hiba Trabelsi, Emna Kouki, Sami Boudabra – Costumes : Meriem Besbes
L’acteur évolue, à partir du point zéro, État
d’absence de sens Il fait son chemin, à travers des
strates. De la surface à la profondeur. Il évolue dans
un état fragile, un entre-deux, Des connexions
s’établissent L’énergie circule entre les acteurs
Pour s’ouvrir, se surprendre Dans un espace-limite
Dévoiler la réalité complexe Plonger dans le silence
Le fil invisibleÉtat de grâce…
Mohamed Ali Cherif
AÂWAJ
Chorégraphie :Mohamed Ali Cherif
Vous êtes le lecteur d'un texte qui vous tombe dessus par hasard. L'incompréhensible et l'anormal, ce sont deux lignes droites qui traverse un chemin intériorisé et extériorisé que l'interprète vous propose.
Les deux lignes malléables qui mène le corps du danseur à discuter autrement d'une manière cohérente, plus précisément le corps traduit ce qu'il a dans le cerveau de commun avec celui qui regarde, ça pourrait être vous qui lisait ce texte.
Etes vous d'accord si cette personne se met dans l'opposition ? Qu'est ce c'est qu'un incompréhensible ?
C'est quoi le normal ?
Haroun Ayari
The Void
Chorégraphie :Haroun Ayari
L'idée est de montrer le combat que l'être humain est en train d'affronter continuellement C'est le paradoxe existentiel entre le social avec toutes les paradoxe existentiel entre le social avec toutes les valeurs de conduite, comportement et les tabous imposés à travers l'éducation et le vécu culturel;et notre connaissance de soi et l'autre en toute en toute liberté et sans retenue.
Kaïs Boulares
Possible
Chorégraphie : Kaïs Boulares
ce spectacle cherche à poser la question sur l'aspect sexiste envers la femme. Et si on essaie que chaqu'un de nous se met à la place du genre ou du sexe opposé...
c'est ce que notre création proposera pour le publique. Nous garderons le même comportement envers la femme, maos cette fois ci fait par la femme envers l'homme, et vice versa
Imed Jemaa
OMDA SHOW (Création 2016 )
Chorégraphie : Imed Jemaa
Interprète : Imed Jemaa
Pour ses 30 ans de danse, Imed Jemaa présente un spectacle dans lequel il dévoile ses préoccupations d’artiste danseur mais surtout cette âme particulière, qu’on pourrait appeler « ce ça noyauté par la danse »..
A travers une image forte d’un homme dont on soutire la chaise sur laquelle il était assis, le chorégraphe dit son malaise. Le malaise de l’artiste danseur dans un pays qui accorde peu d’importance à cette forme d’art dont on est si imprégnée pourtant ! La marginalisation brûle alors l’artiste des feux de l’indifférence. Devant un micro central, Imed Jemaa avoue que cette lumière, qui se trouve au fond de l’artiste et qui le pousse à écrire un nouveau monde, est éteinte. Mais Jemaa se bat. Son corps et son discours sont là. Présents et pas prêts à lâcher la piste, ni la scène.
Fathi Ferah
1 FINIE
Chorégraphie : Fathi Ferah (Houssem Edin Achouri)
Interprètes : Amina kraimi, Rania barhoumi, Omar abbes, Abdelkader drihli, Adel riahi , Houssem edin achouri, Fathi ferah
Face au durcissement de la situation politique mondiale qui exacerbe l’ethnocentrisme et le nationalisme, à l’exode et au déferlement migratoire, au racisme que subissent les minorités sur tous les continents, rappelons-nous…
Ouvrons l’album aux merveilles de la Tunisie tolérante, feuilletons le grand livre de l’histoire de la cohabitation, regardons ces photos de famille émaillées de portraits d’aïeuls, de femmes et d’enfants… Et sans sacrifier à l’hypocrisie, ni à l’autocensure, plongeons-nous dans la « belle époque tunisoise » des Juifs tunisiens. Découvrons la vie quotidienne, ces figures qui ont participé du patrimoine culturel et sportif durant la période allant de 1918 à 1940. Le petit peuple, la grosse majorité des habitants vivaient en harmonie.
Omar Abbes
Par hasard
Chorégraphie : Omar Abbes
Interprètes : Omar Abbes, Houssem Edin Achouri
Amel Laouini
Déséquilibre
Chorégraphie : Amel Laouini
Interprètes : Houssem Edin Achouri et Amel laouini
DÉSÉQUILIBRE est un duo chorégraphié et mise en scène par Amel Laouini Matérialisé par un espace scénique réduit à une planche qui se balance d’avant en arrière et qui oscille de tous côtés, le spectacle traite, comme son titre l’indique et son décor le montre, de : l’instabilité. Rien n’est acquis, pas même ce trait jeté en travers scène, qui voudrait établir un pont entre passé et présent.
Plus particulièrement, il aborde la fragilité des métiers de la danse. Ce n’est qu’un exemple parmi ceux que montre notre environnement au quotidien. Aucune certitude n’est tangible quant au statut du danseur. Aucun avenir stable ne se dessine.
Thouraya Boughanmi
Twahacht
Chorégraphie : Thouraya Boughanmi
توحشت هي فكرة عنوان العمل الذي نحاول من خلاله أن نعبر
عن المرأة التي يفتح المجتمع لها أبوابه للسقوط... ثم يسعى إليها
متخفيا و متظاهرا بالعفة و يدفع بها للعيش في دوامة من
الصراعات فيقتلها المجتمع الذكوري حتى يدفع بها إلى
التوحش. عساها بذلك تجد سبيلا للتعايش في هذا الزمن
الرديء.
هذه المرأة ستحاول التغلب على كل الهزائم متمسكة بإنسانيتها و
في نفس الوقت متوحشة في إثبات ذاتها و الدفاع عن حقيقة
وجودها.
Oumaima Manai
TEMPS MORT, TIME OUT (Création 2016 )
Chorégraphie : Oumaïma Manai
Interprètes : Oumaïma Manai, Nour Mzoughi, Feteh Khiari, Maryem El Borni, Inès Nasri
VIVRE LE TEMPS MORT ! Concevant chaque spectacle comme un manifeste, Oumaima Manai, tente d’apprivoiser le temps qui règle nos vies sans qu’on puisse l’arrêter. Dans cette pièce pour six danseuses Time Out / Temps Mort, loin de toute narration linéaire, elle se place dans l’espace-temps du rêve. « Nous sommes, dit-elle, dans l’espace de l’impossible où les choses peuvent se métamorphoser à tout moment.
L’espace de l’éphémère où toute tentative de saisir un moment dans son entièreté est vaine ». S’inspirant des constructions de David Lynch ou encore du photographe Joel Peter Witlin, elle invente ses méthodes de travail. Trouver un autre temps que celui imposé par la société et qui nous manipule, tel est son projet ambitieux : « je veux colorier les rêves et développer le temps de chaque rêve. Je veux le ralentir ou l’accélérer ou peut-être l’arrêter un moment.
Nejib Khalfallah
FAUSSE COUCHE (Création 2016 )
Chorégraphie : Nejib Khalfallah
Interprètes : Mariem Bouajaja, Emna Mouelhi, Senda Jebali, Wafa Thebti, Marwen Rouine, Wael Marghni, Bedis Hachech, Nejib Khalfallah
Fausse couche" est un miroir de notre
société en transition, une chronique
de nos espoirs avortés. Course au
butin, discorde, fuite en avant et
arrivisme ont pris le pas sur la
citoyenneté, l'intérêt commun, l'essor
du pays. D'une gestuelle fluide,
positive vers l'expression de la
destruction, de l'angoisse, de la lutte
pour la survie. La scène comme lieu
de prise de conscience, de
positionnement sur "l'ici et
maintenant
Cyrinne Douss
ICI (ET LA)
Chorégraphie : Cyrinne Douss
Interprètes : Cyrinne Douss / Musicien Violoncelliste : Kays Zarrouk
Au départ de ce projet, une envie de sortir
des lieux habituels, clos, de la
représentation…
Une envie intuitive d’explorer de nouveaux
espaces afin d’en extraire de nouvelles
matières, sensations, possibilités. En
interagissant avec l’environnement, lieux
naturels, extérieurs ou construits par
l’homme, l’idée était de proposer un état de
présence sensible, instantané, réel, non
fabriqué, sincère.
A partir d’improvisation « préparée » donc, ICI (et là) est et a été une performance chorégraphique et
musicale adaptative, qui a pris des formes variées. Dès sa forme initiale, une danseuse soliste et un
musicien dialoguent avec un troisième partenaire : l’espace. La danseuse et le musicien évoluent ensemble
pour donner vie au lieu qu’ils occupent. En mouvements et en sons, ils donnent à voir et à entendre
l’espace autrement.
Rochdi Belgasmi
OULED JELLABA (Création 2016 )
Chorégraphie : Rochdi Belgasmi
Interprète : Rochdi Belgasmi
Nous sommes à Tunis, dans les années 20 : une époque où la danse fut considérée en tant que métier comme les autres. C'était l'époque où les cafés chantants furent très répandus, attirant une grande foule qui s’y rendait spécialement pour voir les célèbres chanteurs, les magiciens, les acrobates, mais aussi les danseurs populaires, venant de toutes les régions du pays pour présenter leurs danses locales sur la capitale.
Parmi les figures de cette époque, on peut mentionner le fameux «Msekni», connu comme étant le premier danseur à avoir mis des « Qlels », ces fameuses jarres sur la tête, et à s’être vêtu d’une grande jupe blanche qu’il faisait tournoyer, rappelant les danses des îles Djerba et Kerknah.
Wael Marghni
Sous-Sol
Chorégraphie : Wael Marghni
Interprètes : Wael Marghni, Kaïs Harbaoui
L’après, ciblé dans la rue, dans le berceau du mouvement quotidien. C’est la parole foisonnante de toute part, après le silence imposé. Les mots, les mouvements, les informations sont désormais multiples, les espaces et les temps aussi…
Sur le plateau c’est vous, c’est nous, c’est eux…
C’est le pouls de la société, de l’après, de ce que l’on en fait tous les jours, les changements, les réactions… circulation incessante… L’évolution… Une manière de parler autrement de ce quotidien. Une autre manière de parler de maintenant.
Marwene Errouine
El Bayeta
Chorégraphie : Marwene Errouine
Interprètes : Mariem Bouajaja, Kais Boulares, Synda Jebali, Amel laaouini et Emna mouelhi
Portée sur scène par le chorégraphe Marwen Errouine, la notion du féminisme reste omniprésente dans chacune de ses créations, à l’image d’une société tunisienne qui se cherche et pousse plus loin les problématiques de l’indifférence, des inégalités et de la stigmatisation. Le spectacle « EL Bayéta » propose de briser ces barrières à l’aide de cinq danseurs tunisiens engagés et proches du domaine du théâtre.
À travers leurs peurs et leurs différences, leurs dépendances et leurs aliénations, cette pièce peut se traduire comme une réconciliation ou un déchirement entre des êtres fragiles – atome sacré et dédain humain se réinventant à l’unisson dans un contexte de domination de l’égoïsme.
Cie. Dernière Minute
BATAILLE
Chorégraphie : Pierre Rigal
Interprètes : Pierre Cartonnet et Hassan Razak
Bataille est une confrontation entre deux acteurs physiques : d’une part Hassan Razak, spécialiste de percussion corporelle et d’autre part Pierre Cartonnet, spécialiste d’acrobatie. Cette confrontation est une bataille complexe, paradoxale et ambigüe. Est-ce une danse réaliste ou une bagarre chorégraphique ? Est-ce un contrat accepté par les deux parties ou une violence unilatérale ? Est-ce un jeu de dupe ? La violence est-elle subie ou consentie ? Masochiste ou sadique ?
Cette bataille joue avec les oppositions : le dedans et le dehors de la narration, l’alternance de l’humour et de l’angoisse ; l’aller-retour entre le réalisme et l’abstraction. L’ensemble de ces paradoxes souligne les relations antagonistes entre le Moi et son Inconscient, épisodiquement maître à bord de ce jeu d’illusions mutuelles.
Syhem Belkhodja
FRONTIERES DE L’INVISIBLE, 60’ (Création 2016 )
Chorégraphie : Syhem Belkhodja
Interprètes : Nour Mzoughi, Feteh Khiari, Farah Zhiri, Waël Mansour, Houssem Bouakroucha, Mariem El Borni, Mohamed Ali Cherif, Louay Chakroun, Jihed Blagui
Une pièce âpre, taillée à vif dans la chair d’une humanité ravagée par les convulsions de l’histoire mais aussi illuminée par les éclairs d’une pulsion irrépressible, d’un instinct de survie poussé à son paroxysme.
Une danse éperdue, écartelée entre des pôles contraires, balafrée ; une danse intransigeante qui appuie là où ça fait mal, là où ça fait sens : pas de salut possible sans briser les limites, chambouler les repères, aller au-delà des apparences, des certitudes, des habitudes, afin d’explorer les champs du possible, au-delà des frontières, de toute frontière.
Houssem Edin Achouri
Asile
Chorégraphie : Houssem Edin Achouri
Interprètes : Rania Barhoumi, Omar Abbes, Abdelkader Drihli, Houssem Edin Achouri
هذا العرض هو عباراة عن مجرد رؤية فنية ناقدة لردائة الواقع
القا ي ش على كل من يمثل المختلف.
فنعت "مهبول" هو صفة ذات طابع إقصاء تقال على كل من
يتجاوز المنضومة التقليدية المجتمعية على مستوى المعيش.
فيدور هذا ال ي ملجأ
عرض ف (ASILE) ي
لنقد اقصائنا الفا ر ش
لنقد فكرة أنه لا وجود لمستش ف
ً
. و ثانيا
ً
للمختلف و تهميشه أولا
لنقد فكرة
ً
يعالج بل ملجأ أو من ف لمر ض الأعصاب. و ثالثا
على مستوى اللغة، ف ي ه رمز
ً
ي أصبحت تعد شتما
"المهبول" ال ث
على عك
ً
يع يف بأن المجنون حالة و ليس مرضا س ما يقر به علم
النفس الشيري.
فالجنون مرض كمعظم الأمراض وهذا ما يجب أن يفهمه لنمر
ي النهاية نق يح
لإصلاح. وف 4 نهايات ب ي الحلم والواقع والردائة
والإصلاح. .
Hamdi Dridi & Nour Mzoughi
LES UN(E)S ET LES AUTRES (Work in progress)
Chorégraphie : Hamdi Dridi & Nour Mzoughi
Interprètes : Rania Barhoumi, Omar Abbes, Abdelkader Drihli, Houssem Edin Achouri
Cela est une danse pour chaque lieu qui parle l'énergie du mouvement et son propre sens sans chercher un autre sens. Dans un seul espace, une seule présentation, j'articule physiquement les enjeux et les conséquences dans une forme de rencontre entre deux ou plusieurs solos créés séparément. À chaque fois c'est une oeuvre unique que j'intitule " Les uns(e)s et les autres '' et qui fera hommage à un espace, un temps et la présence d'un ou plusieurs témoins. Le bruitage expose la danse d'un citoyen soi-disant du monde, la parole et le mouvement de la parole à travers une question performative : COMMENT ÊTRE ÉPUISÉ SANS DEVENIR DRAMATIQUE ?
Selim Ben Safia
Sur le pas de ta porte (Création 2017 )
Chorégraphie : Selim Ben Safia
Interprètes : Alice Kinh et Théo-Mogan Gidon / Musiciens : Zied Zouari, Imed Alibi, Khalil Hentati
Création chorégraphique et musicale qui repose sur l’interaction continue entre deux danseurs, deux musiciens et un chanteur. Aussi différents qu’ils soient, aussi singuliers qu’ils puissent paraitre, les personnages de la pièce font face à une réalité, perçue, comme unique.
Dans le noir, le son du violon retentit. Une musique vibrante qui s’intensifie au fur et à la mesure que la scène s’illumine, on aperçoit des personnages qui déambulent tels des corps sans âme. Ils tombent de tout leur poids et se relèvent en laissant sur le sol, une partie d’eux-mêmes
D’autres personnages se dessinent au sol , des vêtements , des silhouettes certes inanimées, mais renvoient à une image dérangeante de cadavres juchés sur le sol. Amené par le jeu des danseurs et par une musique jouée en « live », cette scène gagne toute sa puissance dans la répétition des gestes des danseurs et la synchronisation de ceux-ci avec ceux dans musiciens. Les interprètes quittent la scène mais les corps/vêtements au sol/silhouettes restent là. Pour la mémoire.